Quelle partie de vous-même écoutez-vous ? Peut-être vous en remettez-vous à un avis extérieur ? Peut-être que votre manque de confiance en vous ne vous permet pas de reconnaître votre propre potentiel, de ce fait, vous préférez vous en remettre à une personne extérieure.
Aujourd’hui, je vais vous parler de celle-ci et toujours de mon point de vue. Il est intéressant de pouvoir confronter nos idées n’hésitez pas me laisser des commentaires.
J’aimerais vous parler des guides qui vivent parmi nous sur terre.
J’aimerais vous en parler, car je pense qu’il faut éclaircir un peu les choses et ne pas créer de mystère là où il n’y en a pas.
Je me suis aperçu ces dernières années qu’une certaine catégorie de personnes dans le développement personnel ou spirituel s’autoproclame guide. Telle une gratification, une reconnaissance absolue.
Alors j’aimerais que l’on reprenne les bases ensemble.
Qu’est-ce qu’un guide ?
En général un guide, c’est une personne qui te montre le chemin vers lequel tu veux aller ou qui t’ouvre la voie. Il te montre le chemin que tu as décidé de parcourir avec bienveillance et amour.
Dans cette idée, il y a 2 choses essentielles, la première est le chemin que tu décides.
Ce n’est pas la personne qui va décider pour toi, non, c’est toi, celui qui a besoin d’être éclairé qui décide et tu demandes juste la lumière sur ce chemin qui te paraît sombre, tu ne demandes pas d’emprunter le chemin qu’a décidé la personne à qui tu demandes conseil.
Ce qui veut dire que la personne qui donne un conseil, apporte une aide avec détachement, respect et amour est un guide.
Celle ou celui qui au lieu d’imposer une trajectoire, une direction amène l’autre vers un questionnement, vers une réflexion est un guide.
Quelqu’un qui est en souffrance dans une relation, consulte un ami, un thérapeute. Quel est son rôle ? Est-ce de lui dire de partir, ou au contraire non, tu dois rester.
N’est-il pas plus juste de lui dire quelles sont les solutions idéales que tu pourrais envisager pour arrêter cette souffrance ? As-tu besoin d’aide pour les mettre en place ?
C’est à ce moment-là que les portes et les ouvertures de conscience s’ouvrent. Cette personne en réfléchissant aux questions posées va envisager le problème différemment. Cette personne va donc voir des solutions, car la problématique a été vu sous un nouveau.
L’ami, le thérapeute pourra alors lui soumettre des suggestions que la personne pourra ou ne pourra pas envisager.
Mais un guide est celle ou celui qui ne porte pas de jugement, qui ne coupe pas la parole pour imposer ses idées. Elle ou il sait écouter et atténuer de façon vibratoire le conflit intérieur.
Parfois un geste, comme une main sur l’épaule pour rassurer ou prendre la personne dans ses bras pour la réconforter vaut mieux que toutes les vérités à l’emporte-pièce. Cependant, on veillera à ce que la personne accepte d’être touchée.
Le guide n’attend pas de résultat, il n’attend aucun remerciement, il est là présent à la croisée des chemins pouvant suggérer une direction. Il écoute les peurs de l’action, de l’engagement, de la solitude…
Le guide n’attache personne, il est comme une flèche signalétique sur un chemin, il indique différentes voies. Le guide voit s’arrêter et réfléchir le pèlerin quant à la direction à prendre.
En aucun cas, il le retient à ses pieds, il leur indique à cœur ouvert les possibilités qui s’offrent au marcheur.
Être pèlerin de sa vie nécessite le courage de savoir se poser, de se remettre en question et de suivre le chemin qu’il pense être le plus approprié pour son évolution.
Un guide est aussi un pèlerin. Son chemin s’avère plus ardu, car il se doit d’être dans une bienveillance et une justesse constante, et ce bien qu’il puisse avoir des tourments autour de lui.
Il se doit également lorsqu’il n’est pas au mieux de sa forme savoir se retirer en toute humilité et aller se reposer, méditer et écouter les conseils.
Être guide n’a aucune valeur aux yeux de la société, pas de diplôme, pas de grille salariale.
On ne s’autoproclame pas guide non plus.
Nous sommes reconnus, guides, car nos conseils sont judicieux et notre cœur ouvert.
On ne fait pas guide ou alors guide touristique ou de montagne, on naît Guide.
Depuis quelque temps, j’aime discuter et échanger avec une conscience supérieure. Écouter, voire d’un autre point de vue. Une autre vision éclaire d’autres chemins de réflexion.
” De mon univers, je peux percevoir les aides, les coups de pouce qui me sont donnés par la divine providence.
Je remercie pour cette félicité, mais je vous dirais que je ne sais pas à qui l’attribuer.
Si nous regardons dans notre quotidien de petits et de grands clin d‘œil nous sont envoyés.
Ces signes se matérialisent à notre insu et nous regardons avec émerveillement leur réalisation.
Je suis présente, incarnée avec tous mes sens et dans cet absolu équilibre. Je fais partie du tout.
Je suis la réalisation du grand œuvre et j’en suis l’actrice. Tour à tour apprentie et maître, enseignant, guide et élève, aidant aidée.
La frontière entre le visible et l’invisible ou du moins ce que j’ai cru invisible, se côtoient mieux, encore se chevauchent.
Dans ce ballet incessant de l’état de mon être, il n’y a aucune place pour l’ego, dès lors que la conscience s’élève ou du moins retrouve sa juste place, à savoir être conscient de ma condition.
Dès lors, je sais que je suis égale à tous et toutes et que chacune des créatures vivantes méritent mon respect, chaque être humain est mon égal.
Le Je qui me gouverne aimerait que ma conscience soit plus élevée que celle du voisin, mais le Je du cœur a compris la valeur de la création.
Je suis aussi souveraine qu’ils sont souverains.
Le guide, c’est toi, le guide, c’est moi.”
Extrait des carnets de Sélénée
Stéphanie accompagnatrice sur votre chemin.